Annexe

Annexe 

Heure à Arras :


 Année bissextile


Une année bissextile (ou un an bissextil) est une année comportant 366 jours au lieu des 365 pour une année commune. Le jour ajouté est le 29 février car ce mois compte habituellement vingt-huit jours dans le calendrier grégorien. Les années sont en général bissextiles si elles sont multiples de quatre, toutefois elles ne le sont pas si elles sont multiples de cent à l'exception des années multiples de quatre cents qui sont elles bissextiles. C'est ainsi que les années 2020, 2024 et 2028 sont bissextiles, et que 2000 et 2400 le sont aussi, mais pas 1900, 2100, 2200 et 2300.


Ce genre d'année existe pour compenser la différence de temps entre l'année calendaire commune (365 jours) et l'année solaire — l’année solaire (ou année tropique) étant le temps pris par la Terre pour effectuer une révolution complète autour du Soleil, qui est de 365,242 2 jours. Un jour surnuméraire doit donc être ajouté régulièrement pour que la moyenne de la durée des années calendaires soit la plus proche possible de l'année solaire. Sans cette correction, les dates de début et fin de saison — calées sur les équinoxes et les solstices — se décaleraient progressivement dans le calendrier.


Règle actuelle


Depuis l'ajustement du calendrier grégorien, l'année est bissextile (comportant 366 jours)1 seulement si elle respecte l’un des deux critères suivants :


C1 : l'année est divisible par 4 sans être divisible par 100 (cas des années qui ne sont pas des multiples de 100) ;

C2 : l'année est divisible par 400 (cas des années multiples de 100).


Autrement dit : pour être bissextile, une année doit dans tous les cas être divisible par 4 ; mais si c’est une année de centenaire (comme 1800, 1900, etc.), elle doit en complément être divisible par 400.


Si une année ne respecte ni le critère C1 ni le critère C2, l'année n'est pas bissextile : elle a ainsi la durée habituelle de 365 jours ; on dit alors que c’est une année commune.


Ces règles traduisent la formule :

qui approche assez précisément les décimales de l'année tropique qui vaut 365,242 2 jours, à moins de quatre cent-millièmes près (4/100000).


Ainsi, 2018 n’était pas bissextile car non divisible par 4 (critères C1 et C2 non respectés). L’année 2008 était bissextile car respectant le critère C1 (divisible par 4 et non divisible par 100). L’année 1900 n'était pas bissextile car ne respectant ni le critère C1 (1900 est multiple de 100) ni le critère C2 (1900 n’est pas divisible par 400). Tandis que l’année 2000 était bissextile car respectant le critère C2 (2000 est divisible par 400).


Le calendrier julien, qui avait cours avant le calendrier actuel, ne distinguait pas entre elles les années de fin de siècle (années divisibles par 100). Une année était bissextile tous les quatre ans, sans exception. Le calendrier julien avait ainsi une année moyenne de 365,25 jours, au lieu des 365,242 2 jours de l'année tropique, ce qui, au bout de quinze siècles, a engendré un décalage accumulé d'une dizaine de jours de retard dans le calendrier julien par rapport à l’année tropique.


L'instauration du calendrier grégorien à partir de la fin du xvie siècle, d’abord dans les États catholiques, a permis d'une part de rattraper le retard en annulant immédiatement l’existence d’une dizaine de jours — au moment de la transition vers le nouveau calendrier —, d'autre part de ralentir le rythme du décalage en supprimant trois années bissextiles pour chaque période de quatre cents ans (les trois années multiples de 100, mais qui ne sont pas multiples de 400, n’étant désormais plus bissextiles). Ce calendrier grégorien offre selon les critères énoncés une année moyenne de 365,242 5 jours, ce qui est encore un peu trop long (par rapport aux 365,242 2 jours de l’année tropique), mais il n'engendre qu'un retard de trois jours en dix mille ans, décalage nettement inférieur à celui précédemment engendré par le calendrier julien.


L’heure légale française

L’heure légale en France est déterminée par le décret n° 2017-292 du 6 mars 2017 :


« Dans le cadre de la coordination de la métrologie française et des règles fixées par le BIPM pour l’établissement du temps universel coordonné, l’Observatoire de Paris est chargé d’établir la valeur locale de l’UTC, dénommée "temps légal de base", et de la fournir aux utilisateurs. »


Le site officiel heurelegalefrancaise.fr de l’Observatoire de Paris - PSL diffuse le temps légal français.


La salle d’exploitation du temps légal français au SYRTE

copyright : Xavier Francolon



             

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