|
Pour info |
Histoire des Processeurs
|
Les premiers processeurs nécessitaient un espace important, puisqu'ils étaient construits à base de tubes électroniques ou de relais électromécaniques.
Leur création a pour origine les travaux de John von Neumann, qui répondaient aux difficultés liées à la reprogrammation de calculateurs comme l'ENIAC où il était nécessaire de recâbler le système pour faire fonctionner un nouveau programme. Dans cette architecture, une unité de contrôle se charge de coordonner un processeur (ayant accès aux entrées/sorties) et la mémoire. Tout cela a été décrit par un document intitulé « première ébauche d'un rapport sur l'EDVAC » |
|
L'ENIAC est remarquablement volumineux : il contient 17 468 tubes à vide, 7 200 diodes à cristal, 1 500 relais, 70 000 résistances, 10 000 condensateurs, 300 voyants lumineux pour l'affichage continu de l'état des registres, et environ 5 millions de soudures faites à la main. Deux ventilateurs massifs de 20 ch chacun permettent l'extraction de la chaleur générée par l'ensemble. Son poids est de 30 t pour des dimensions de 2,4 × 0,9 × 30,5 m occupant une surface de 139 m2 (1 500 pieds carrés). Sa consommation est de 150 kW.
Certains experts en électronique prédirent que les tubes tomberaient en panne si fréquemment que la machine en serait inutilisable. La prédiction n'était que partiellement correcte, de nombreux tubes brûlaient chaque jour laissant l'ENIAC inopérant la moitié du temps. Des lampes plus fiables ne furent disponibles qu'à partir de 1948, Eckert et Mauchly durent donc utiliser des tubes de qualité standard. La plupart des problèmes liés aux tubes se produit au démarrage ou à l'arrêt de la machine car ils sont soumis à un important stress thermique. Le simple fait de ne jamais couper la machine, permet aux ingénieurs de réduire le nombre de pannes à un ou deux tubes par jour. La plus longue période de calcul sans panne est atteinte en 1954 avec 116 heures, ce qui est une prouesse compte tenu de la technologie de l'époque.
Une cause fréquente de panne était la combustion d'un insecte sur un tube chaud, provoquant un stress thermique local et la rupture de l'ampoule de verre. Le terme anglais désignant un insecte est bug. Ce terme, par extension, serait devenu synonyme de dysfonctionnement informatique.
L'invention du transistor, en 1947, ouvrit la voie à la miniaturisation des composants électroniques. Car, auparavant, les ordinateurs prenaient la taille d'une pièce entière du fait de l'utilisation de tubes à vide volumineux, gros consommateurs d'énergie et générant beaucoup de chaleur : chaque transistor était un tube cathodique.
Jusqu'au début des années 1970, les différents composants électroniques nécessaires au fonctionnement d'un processeur ne pouvaient pas tenir sur un seul circuit intégré, ce qui nécessitait d'interconnecter de nombreux composants dont plusieurs circuits intégrés. En 1971, la société américaine Intel réussit, pour la première fois, à placer tous les composants qui constituent un processeur sur un seul circuit intégré, donnant ainsi naissance au microprocesseur.
Le premier microprocesseur commercialisé, le 15 novembre 1971, est l' Intel 4004 4 bits, suivi par l'Intel 8008 à 8 bits et qui servit initialement à fabriquer des contrôleurs graphiques en mode texte. Jugé trop lent par le client qui en avait demandé la conception, il devint un processeur d'usage général.
Les dimensions du circuit intégré sont de 3,81 mm de long sur 2,79 mm de large, soit environ 10,63 mm2. Il offre ainsi des performances équivalentes aux 66 m3 de l'ENIAC concentrées sur seulement 10 mm2.
Il comporte 2 300 transistors pMOS (Metal-Oxide Semiconductor à canal P) en technologie 10 µm, alimentés en −15 V.
En raison du petit nombre de broches, le bus de données et le bus d'adresse ne sont pas séparés mais sont multiplexés sur un unique bus externe à 4 bits.
|
Intel 4004 La version céramique C4004
|
Brochage
|
Architecture
|
Deux Intel 4004 dont un ouvert.
|
L’Intel 8008 était l'un des premiers microprocesseurs conçus et construits par Intel et présenté en avril 1972.
La puce, limitée par son boîtier DIP à 18 broches, avait un seul bus 8 bits et exigeait une grande quantité de logique externe pour le soutenir. Par exemple, le bus d'adresses de 14 bits donnant accès à 16 Ko de mémoire devait utiliser une partie de cette logique dans un registre de mémoire d'adresse externe (MAR). Il pouvait accéder à 8 ports d'entrée et à 24 ports de sortie.
L’Intel 8080 est l'un des premiers microprocesseurs conçus et fabriqués par Intel. Présenté en avril 1974, ce processeur 8 bits qui fonctionnait à 2 MHz, est généralement considéré comme le premier microprocesseur véritablement utilisable dans une unité centrale.
|
|
Architecture interne du 8080
|
L'Intel 8080 est le successeur de l'Intel 8008, dont il corrige plusieurs limitations. Le 8080 était vendu dans un pack DIP à 40 broches, ce qui lui permettait d'utiliser un bus d'adresses sur 16 bits et un bus de données sur 8 bits, donnant un accès facile à 64 Ko de mémoire. Il a sept registres de 8 bits (dont six peuvent être combinés dans trois registres de 16 bits), un pointeur de pile sur 16 bits (remplaçant la pile interne des 8008), et un compteur de programme sur 16 bits. Le 8080 possède 256 ports d'entrées/sorties accessibles par des instructions dédiées. Contrairement à certains processeurs pour lesquels les unités d'entrée/sortie sont accessibles dans l'espace d'adressage mémoire, cette configuration permet d'économiser l'espace d'adressage restreint du 8080. |
Peu de temps après le lancement du 8080 en 1974, apparu le concurrent Motorola 6800, puis, en 1975, le MOS Technology 6502, qui dérive indirectement de ce dernier.
Plus tard, le premier processeur 16 bits 8086 (registres internes et bus externe de données sur 16 bits) fut suivi d'une version 8/16 bits 8088 (registres internes sur 16 bits et bus externe de données sur 8 bits). Ce dernier processeur fut choisi pour des raisons économiques par IBM pour équiper son nouveau PC, ordinateur grand public lancé en 1981.
L'Intel 8086 (également appelé iAPX 86) est un microprocesseur CISC 16 bits fabriqué par Intel à partir de 1978. C'est le premier processeur de la famille x86, qui est devenue l'architecture de processeur la plus répandue dans le monde des ordinateurs personnels, stations de travail et serveurs informatiques en raison du choix d'IBM de l'utiliser comme base de l'IBM PC sorti quelques années après. Son principal concurrent était le Motorola 68000 sorti en 1979 et notamment utilisé dans les Apple Macintosh.
Il fut lancé en mai 1978 au prix de 360 dollars.
|
Intel 8086
Une version en boîtier céramique C8086. |
Successeur du 8080, un processeur 8 bits, il adopte une architecture totalement 16 bits : les registres, le bus de données et les calculs sont réalisés en 16 bits. Son bus d'adresse est quant à lui de 20 bits, ce qui lui permet d'adresser 1 Mo d'espace mémoire. Par comparaison, le 68000 sera un an plus tard une solution hybride 16/32 bits, utilisant des registres en 32 bits, un bus d'adresse de 24 bits, et une ALU et bus de données de 16 bits. Il contient 29 000 transistors gravés en 3 µm. Sa puissance de calcul varie de 0,33 MIPS (lorsqu'il est cadencé à 4,77 MHz comme dans l'IBM PC) jusqu'à 0,75 MIPS pour la version 10 MHz. Capable de réaliser les 4 opérations fondamentales sur les nombres entiers (ADD, SUB, MUL, DIV), il peut aussi être étendu par l'interconnexion avec un coprocesseur Intel 8087 qui lui ajoute des capacités de traitement des nombres en virgule flottante. |
Années 1970
Dans les années 1970 les microprocesseurs traitent des mots de 8 bits et sont surtout fabriqués en technologie NMOS.
|
Date |
Nom |
Manufacturier |
Géométrie |
Nombre de transistors |
||
|
1971 |
740 kHz |
10 µm |
2 250 |
2 250 |
||
|
1972 |
Intel |
500 kHz |
10 µm |
3 500 |
3 400 |
|
|
1974 |
2 MHz |
- |
4 100 |
6 750 |
||
|
1974 |
Intel |
2 MHz |
6 µm |
6 000 |
6 750 |
|
|
1974 |
1802 |
RCA |
3,2 MHz |
5 µm |
5 000 |
6 750 |
|
1974 |
TMS-1000 |
400 kHz |
8 µm |
8 000 |
6 750 |
|
|
1975 |
MOS Techno. |
1 MHz |
- |
4 000 |
9 000 |
|
|
1976 |
Zilog |
2 MHz |
4 µm |
8 500 |
13 500 |
|
|
1976 |
Intel |
5 MHz |
3 µm |
6 500 |
13 500 |
|
|
1976 |
TMS-9900 |
Texas Inst. |
3,3 MHz |
- |
8 000 |
13 500 |
|
1977 |
6100 |
4 MHz |
- |
20 000 |
18 000 |
|
|
1978 |
Intel |
5 MHz |
3 µm |
29 000 |
27 000 |
|
|
1978 |
6801 |
Motorola |
- |
5 µm |
35 000 |
27 000 |
|
1979 |
Zilog |
- |
- |
17 500 |
36 000 |
|
|
1979 |
Intel |
5 MHz |
3 µm |
29 000 |
36 000 |
|
|
1979 |
Motorola |
1 MHz |
5 µm |
40 000 |
36 000 |
|
|
1979 |
Motorola |
8 MHz |
4 µm |
68 000 |
36 000 |
Années 1980
Dans les années 1980 les microprocesseurs traitent des mots de 16 et même 32 bits et sont surtout fabriqués en technologie CMOS.
|
Date |
Nom |
Manufacturier |
Horloge |
Géométrie |
Nombre de transistors |
Loi de Moore |
|
1980 |
16032 |
National |
- |
- |
60 000 |
54 000 |
|
1981 |
6120 |
Harris |
10 MHz |
- |
20 000 |
72 000 |
|
1981 |
T-11 |
DEC |
2,5 MHz |
5 µm |
17 000 |
72 000 |
|
1982 |
RISC-I |
Berkely |
1 MHz |
5 µm |
44 500 |
108 000 |
|
1982 |
Intel |
6 MHz |
- |
55 000 |
108 000 |
|
|
1982 |
Intel |
6 MHz |
1,5 µm |
134 000 |
108 000 |
|
|
1983 |
RISC-II |
Berkely |
3 MHz |
3 µm |
41 000 |
144 000 |
|
1984 |
Motorola |
16 MHz |
2 µm |
190 000 |
216 000 |
|
|
1984 |
32032 |
National |
- |
- |
70 000 |
216 000 |
|
1985 |
Intel |
16 MHz |
1,5 µm |
275 000 |
288 000 |
|
|
1985 |
Micro-VAX |
DEC |
- |
- |
125 000 |
288 000 |
|
1985 |
R2000 |
MIPS |
8 MHz |
2 µm |
115 000 |
288 000 |
|
1985 |
R3000 |
MIPS |
12 MHz |
1,2 µm |
120 000 |
288 000 |
|
1986 |
Zilog |
- |
- |
91 000 |
432 000 |
|
|
1986 |
Sun |
40 MHz |
0,8 µm |
800 000 |
432 000 |
|
|
1987 |
Motorola |
16 MHz |
1,3 µm |
273 000 |
576 000 |
|
|
1988 |
Intel |
16 MHz |
1 µm |
275 000 |
864 000 |
|
|
1989 |
Intel |
25 MHz |
1 µm |
1 180 000 |
1 152 000 |
Années 1990
Dans les années 1990 les microprocesseurs traitent des mots de 32 bits. La fréquence du bus ne peut plus suivre celle du microprocesseur. Apparaissent donc deux horloges : une externe et une interne, plus rapide.
|
Date |
Nom |
Manufacturier |
Horloge |
Géométrie |
Nombre de transistors |
Loi de Moore |
|
1990 |
386 SL |
Intel |
20 MHz |
1 µm |
0,85 |
1,73 |
|
1990 |
Motorola |
40 MHz |
- |
1,2 |
1,73 |
|
|
1990 |
IBM |
20-30 MHz |
- |
6,9 |
1,73 |
|
|
1991 |
Intel |
33 MHz |
0,7 µm |
1,4 |
2,3 |
|
|
1991 |
MIPS |
100 MHz |
0,8 µm |
1,35 |
2,3 |
|
|
1992 |
DEC |
150 MHz |
0,7 µm |
1,68 |
3,45 |
|
|
1992 |
microSPARC I |
Sun |
40-50 MHz |
0,8 µm |
0,8 |
3,45 |
|
1993 |
IBM-Motorola |
50 MHz |
0,6 µm |
2,8 |
4,6 |
|
|
1993 |
Intel |
60 MHz |
0,8 µm |
3,1 |
4,6 |
|
|
1993 |
IBM |
55-71 MHz |
0,72 µm |
23 |
4,6 |
|
|
1994 |
Motorola |
50 MHz |
0,6 µm |
2,5 |
6,9 |
|
|
1994 |
IBM-Motorola |
60-120 MHz |
0,5 µm |
1,6 |
6,9 |
|
|
1994 |
IBM-Motorola |
100-180 MHz |
0,5 µm |
3,6 |
6,9 |
|
|
1995 |
Intel |
200 MHz |
0,35 µm |
5,5 |
9,2 |
|
|
1995 |
Sun |
143-167 MHz |
0,47 µm |
5,2 |
9,2 |
|
|
1996 |
AMD |
75 MHz |
0,5 µm |
4,3 |
13,8 |
|
|
1996 |
DEC |
500 MHz |
0,35 µm |
9,6 |
13,8 |
|
|
1997 |
Intel |
233 MHz |
0,35 µm |
7,5 |
18,4 |
|
|
1997 |
IBM-Motorola |
120-150 MHz |
0,35 µm |
6,9 |
18,4 |
|
|
1997 |
AMD |
166 MHz |
0,35 µm |
8,8 |
18,4 |
|
|
1997 |
UltraSPARC II |
Sun |
250-400 MHz |
0,35 µm |
5,4 |
18,4 |
|
1997 |
IBM-Motorola |
233-366 MHz |
0,26 µm |
6,35 |
18,4 |
|
|
1998 |
IBM |
200 MHz |
0,25 µm |
15 |
36,8 |
|
|
1999 |
Intel |
450 MHz |
0,25 µm |
9,5 |
36,8 |
|
|
1999 |
Motorola |
350-500 MHz |
0,2 µm |
10,5 |
36,8 |
|
|
1999 |
AMD |
1 GHz |
0,18 µm |
22 |
36,8 |
Années 2000
Dans les années 2000, la progression de la fréquence ralentit sensiblement à cause de l'augmentation rapide de la dissipation thermique, et ce malgré les diminutions successives de la finesse de gravure. Des processeurs multi-cœur font peu à peu leur apparition.
|
Date |
Nom |
Manufacturier |
Horloge |
Géométrie |
Nombre de transistors (millions) |
Loi de Moore (millions) |
|
2000 |
AMD |
1,3 GHz |
37,5 |
55,2 |
||
|
2000 |
Intel |
1,4 GHz |
180 nm |
42 |
55,2 |
|
|
2000 |
20K |
MIPS |
- |
- |
7,2 |
55,2 |
|
2000 |
UltraSPARC II |
Sun |
- |
- |
29 |
55,2 |
|
2001 |
Intel |
722 MHz |
- |
25 |
73,7 |
|
|
2001 |
IBM |
1,1-1,4 GHz |
90 nm |
174 |
73,7 |
|
|
2001 |
UltraSPARC III |
Sun |
750-1200 MHz |
29 |
73,7 |
|
|
2001 |
Motorola |
733-800 MHz |
33 |
73,7 |
||
|
2002 |
Intel |
900 MHz |
- |
410 |
110,6 |
|
|
2003 |
Intel |
900 MHz |
130 nm |
77 |
147,5 |
|
|
2003 |
Intel |
3,8 GHz |
130 nm |
175 |
147,5 |
|
|
2003 |
IBM |
1,6-2,0 GHz |
130 nm |
52 |
147,5 |
|
|
2004 |
IBM |
1,65-1,9 GHz |
130 nm |
276 |
221,25 |
|
|
2005 |
Intel |
3,0 GHz |
90 nm |
230 |
295 |
|
|
2005 |
UltraSPARC IV |
Sun |
1-1,35 GHz |
130 nm |
66 |
295 |
|
2005 |
AMD |
3,2 GHz (2007) |
90 nm / 65 nm |
122 / 221 (X2) |
295 |
|
|
2006 |
Intel |
3 GHz |
65 nm |
291 (Duo) / 2x291 (Quad) |
442,5 |
|
|
2006 |
IBM-Sony-Toshiba |
3,2-4,6 GHz |
90 nm |
241 |
442,5 |
|
|
2006 |
Intel |
1,6 GHz |
90 nm |
1 700 |
442,5 |
|
|
2007 |
AMD |
2,6 GHz |
65 nm |
463 |
590 |
|
|
2007 |
IBM |
3,5-4,7 GHz |
65 nm |
790 |
590 |
|
|
2008 |
Intel |
3,2 GHz |
45 nm |
410 (Duo) / 2x410 (Quad) |
885 |
|
|
2008 |
z10 |
IBM |
4,4 GHz |
65 nm |
993 |
885 |
|
2008 |
Intel |
0,8-1,6 GHz |
45 nm |
47 |
885 |
|
|
2008 |
Intel |
3,2 GHz |
45 nm |
730 |
885 |
|
|
2009 |
AMD |
3 GHz |
45 nm |
758 |
1 180 |
Années 2010
Dans les années 2010, la fréquence de l'horloge est stable. Le nombre de cœurs augmente peu à peu. Vers la fin de la décennie le processeur contient 2, 4 ou 8 cœurs. Une nouvelle tendance apparaît, le module multi-puces (MCM) fait de plusieurs puces séparées ou chiplets (en).
|
Date |
Nom |
Fabricant |
Horloge (GHz) |
Géométrie |
Nombre de |
Loi de Moore (millions) |
Nombre de cœurs |
|
2010 |
IBM |
3-4,25 |
1 200 |
1 770 |
4-8 |
||
|
2011 |
Intel |
1,6-3,4 |
995 |
|
1-4 (4-6 Extreme) et |
||
|
2013 |
Intel |
1,9-4,4 |
1 400 |
|
2-4 (6-8 Extreme) et |
||
|
2014 |
Intel |
1,8-4 |
1900 |
|
2-4 (6-10 Extreme) et |
||
|
2016 |
Intel |
1,9-4,5 |
14 nm |
2 160 |
|
2-4 |
|
|
2017 |
Ryzen 1000 |
AMD |
3,2-4,1 |
14 nm |
4 800 |
|
4-16 |
|
2017 |
Intel |
1,7-4 |
14 nm |
3 000 |
|
2-6 |
|
|
2018 |
Ryzen 2000 |
AMD |
2,8-4,4 |
4 940 |
|
4-32 |
|
|
2018 |
Intel |
1,8-5 |
14 nm |
3 000 |
|
2-8 |
|
|
2019 |
Ryzen 3000 |
AMD |
2,1-4,7 |
3 800 |
|
4-64 |
|
|
2019 |
Intel |
1,1-5,3 |
14 nm |
|
|
2-10 |
Années 2020
Dans les années 2020, la finesse de gravure est de plus en plus petite et tend vers le nm.
|
Date |
Nom |
Manufacturier |
Horloge |
Géométrie |
Nombre de transistors |
Nombre de cœurs |
|
2020 |
Ryzen 4000 |
AMD |
1,7-4,4 GHz |
7 nm |
4,8 |
4-8 |
|
2020 |
Ryzen 5000 |
AMD |
3,4-4,9 GHz |
7 nm |
|
6-16 |
|
2020 |
2,1-3,2 GHz |
5 nm |
16 |
8 |
||
|
2021 |
2,1-3,2 GHz |
5 nm |
57 |
10 |
||
|
2022 |
|
|
|
|
|
|
|
2023 |
Ryzen 7000 |
3,8-4,7 GHz |
5 nm |
6,5 |
8-16 |
|
|
2024 |
Ryzen 9 9900X |
4,4-5,6 GHz |
4 nm |
8,315 |
16-32 |
|
|
2025 |
|
|
|
|
|
|
|
2026 |
|
|
|
|
|
|
Caractéristiques des processeurs AMD
|
Nom |
Modèle de cœur graphique |
Nombre de cœurs de CPU |
Nombre de threads |
Boost d'horloge maximal |
Horloge de base |
Solution de refroidissement (PIB) |
Nombre de cœurs graphiques |
TDP par défaut |
|
AMD Radeon™ Graphics |
16 |
32 |
Jusqu'à 5.7 GHz |
4.2 GHz |
Non inclus |
2 |
120W |
|
|
AMD Radeon™ Graphics |
16 |
32 |
Jusqu'à 5.7 GHz |
4.5 GHz |
Non inclus |
2 |
170W |
|
|
AMD Radeon™ Graphics |
12 |
24 |
Jusqu'à 5.6 GHz |
4.4 GHz |
Non inclus |
2 |
120W |
|
|
AMD Radeon™ Graphics |
12 |
24 |
Jusqu'à 5.6 GHz |
4.7 GHz |
Non inclus |
2 |
170W |
|
|
AMD Radeon™ Graphics |
12 |
24 |
Jusqu'à 5.4 GHz |
3.7 GHz |
AMD Wraith Prism |
2 |
65W |
|
|
AMD Radeon™ Graphics |
8 |
16 |
Jusqu'à 5 GHz |
4.2 GHz |
Non inclus |
2 |
120W |
|
|
AMD Radeon™ Graphics |
8 |
16 |
Jusqu'à 5.4 GHz |
4.5 GHz |
Non inclus |
2 |
105W |
|
|
AMD Radeon™ Graphics |
8 |
16 |
Jusqu'à 5.3 GHz |
3.8 GHz |
AMD Wraith Prism |
2 |
65W |
|
|
AMD Radeon™ Graphics |
6 |
12 |
Jusqu'à 4.7 GHz |
4.1 GHz |
Non inclus |
2 |
65W |
|
|
AMD Radeon™ Graphics |
6 |
12 |
Jusqu'à 5.3 GHz |
4.7 GHz |
Non inclus |
2 |
105W |
|
|
AMD Radeon™ Graphics |
6 |
12 |
Jusqu'à 5.1 GHz |
3.8 GHz |
AMD Wraith Stealth |
2 |
65W |
|
|
AMD Radeon™ Graphics |
6 |
12 |
Jusqu'à 4.5 GHz |
4 GHz |
Non inclus |
2 |
65W |
|
|
AMD Ryzen™ 5 7500F |
Carte graphique dédiée requise |
6 |
12 |
Jusqu'à 5 GHz |
3.7 GHz |
AMD Wraith Stealth |
|
65W |
|
Carte graphique dédiée requise |
6 |
12 |
Jusqu'à 4.7 GHz |
3.7 GHz |
AMD Wraith Stealth |
|
65W |
|
|
AMD Radeon™ Graphics |
6 |
12 |
Jusqu'à 4.3 GHz |
3.3 GHz |
AMD Wraith Stealth |
2 |
65W |
Ryzen Série 9000
|
Modèle de cœur graphique |
Nombre de cœurs de CPU |
Nombre de threads |
Boost d'horloge maximal |
Horloge de base |
Solution de refroidissement (PIB) |
Nombre de cœurs graphiques |
TDP par défaut |
|
|
AMD Radeon™ Graphics |
16 |
32 |
Jusqu'à 5.7 GHz |
4.3 GHz |
Non inclus |
2 |
170W |
|
|
AMD Radeon™ Graphics |
16 |
32 |
Jusqu'à 5.7 GHz |
4.3 GHz |
Non inclus |
2 |
170W |
|
|
AMD Radeon™ Graphics |
12 |
24 |
Jusqu'à 5.5 GHz |
4.4 GHz |
Non inclus |
2 |
120W |
|
|
AMD Radeon™ Graphics |
12 |
24 |
Jusqu'à 5.6 GHz |
4.4 GHz |
Non inclus |
2 |
120W |
|
|
AMD Radeon™ Graphics |
8 |
16 |
Jusqu'à 5.2 GHz |
4.7 GHz |
Non inclus |
2 |
120W |
|
|
AMD Radeon™ Graphics |
8 |
16 |
Jusqu'à 5.5 GHz |
3.8 GHz |
Non inclus |
2 |
65W |
|
|
Carte graphique dédiée requise |
8 |
16 |
Jusqu'à 5.5 GHz |
3.8 GHz |
Non inclus |
|
65W |
|
|
AMD Radeon™ Graphics |
6 |
12 |
Jusqu'à 5.4 GHz |
3.9 GHz |
Non inclus |
2 |
65W |
|
|
AMD Radeon™ Graphics |
6 |
12 |
Jusqu'à 5.2 GHz |
3.8 GHz |
AMD Wraith Stealth |
2 |
65W |
|
|
Carte graphique dédiée requise |
6 |
12 |
Jusqu'à 5 GHz |
3.8 GHz |
AMD Wraith Stealth |
|
65W |
Créé avec HelpNDoc Personal Edition: Convertissez sans effort votre document Word en livre électronique : un guide étape par étape
.jpg)








