Pendant la première guerre mondiale


En 1918, durant l’offensive Meuse-Argonne, l’un des plus grands conflits de la Première Guerre mondiale,
500 soldats américains dirigés par le major Charles Whittlesey ont été pris au piège dans une colline entourée d’allemands. Après un jour, il n’en restait que 200 soldats. Le major Whittlesey a envoyé deux messages par deux pigeon demandant aux Américains de l’aide, mais ces deux derniers ont été abattus. Il a alors envoyé un troisième pigeon dénommé Cher Ami. Dès que ce pigeon a quitté la brousse, une pluie de balles lui est tombée dessus. Il a été touché à la poitrine, à l’œil et à une de ses pattes. Tout cela ne lui a pas empêché d’accomplir sa mission, en effet, il lui a fallu 25 minutes pour parcourir les 40 kilomètres qui le séparait des lignes alliées.


Jamais les Français ne se sont autant écrit que pendant la Première Guerre mondiale. Si le rythme d’une lettre par jour était courant, certains soldats en écrivaient et recevaient deux, voire plus encore… Tous les soldats écrivent, officiers ou hommes de troupe, et presque tout le temps : aux parents, à l’épouse, aux amis de la famille, aux camarades de combat, même peu éloignés, car il est difficile, voire impossible, de se déplacer. Pour beaucoup, écrire va devenir une habitude, presque une manie.